Entrevue ROAZHON CELTIC KOP

ROUGE Mémoire est parti à la rencontre du Roazhon Celtic Kop, club de supporters phare du Stade Rennais FC depuis 1991. Son président Yoann et tous les membres présents le dimanche 1er avril 2012 au local du RCK racontent leur passion, leurs ambitions et surtout leurs souvenirs. Un grand merci à "Rawkus" qui a rendu cette entrevue possible.

"De 3 personnes en 1991, le RCK est passé à 350 cartés en 2012 !"

Peux tu me raconter l’origine du RCK en quelques mots ?

Trois supporters qui étaient en tribune Ville de Rennes il y a un peu plus de 20 ans ont voulu apporter une ambiance nouvelle au Stade Rennais. À l’époque, ils ont décidé de migrer en tribune Mordelles bas pour fonder l’association RCK. De trois personnes, on est passé à 800 aujourd’hui sur certains matchs. Ces trois personnes c’était : Théo, que tout le monde connaît et qui a été président du RCK durant de nombreuses années, Gildas et Christophe.

De 1991 à 1998, le Stade Rennais FC est un club qui joue pour monter ou se sauver. Comment était vécue cette époque là côté tribunes ?

Moi, je suis entré au RCK en 1997 donc je vais laisser la parole aux plus anciens sur cette question.

[Différents membres prennent la parole à tour de rôle]* L’ambiance c’était encore assez moyen. Il y avait quelques chants de lancé ça et là mais ce n’était pas structuré comme aujourd’hui. On avait seulement une bâche, quelques drapeaux et quelques fumigènes pour les gros matchs. C’était aussi la période où à la fin du match, on faisait "voler les képis." Face à nous, il y avait des mecs en bleu un peu plus foncé et on a collectionné les képis à cette époque là… Ils arrivaient à cinq minutes de la fin du match et se pointaient devant nous avec un air méchant. Ensuite, il y a eu la Moria qu’on trouvait nul mais maintenant le service en place Stand Up est plutôt bien. Le RCK n’est pas méchant mais, par contre, il faut pas venir nous chercher.*

Maintenant avec toutes les lois anti-supporters, on est contrôlé sur le matériel et tout le reste. À cette époque là, c’était beaucoup plus soft. Aujourd’hui, un supporter est présenté comme un violent, un alcoolique ou un chômeur et ce n’est pas du tout la réalité des choses.

En 1998, le club est racheté par François Pinault. Est-ce que cela a changé quelque chose du point de vue du RCK ?

Ca a permis de construire un stade et un centre d’entraînement digne d’un club de Ligue 1 structuré et ambitieux. En plus, Pinault est un supporter du club et un mec de la région, certes bourré de fric, mais je préfère largement cela à quelqu’un venu du Qatar ou d’ailleurs. Au fond, il correspond aux valeurs que l’on défend. On entend souvent gueuler les gens qui reprochent à Pinault de ne pas lâcher assez de fric. Il en a lâché à une époque pour recruter des perles et on a vu le résultat…

Par la suite, la Coupe d’Europe revient à Rennes. Comment on a vécu cela au RCK ?

Déjà en 1999, on avait reçu la Juve en Intertoto. C’est resté un souvenir assez sympa car il y avait un engouement derrière ce match avec une Juventus qui était au top avec un Zidane, qui avait remporté la Coupe du Monde un an plutôt. Et même après le match nul (2-2), on avait l’impression d’avoir battu cette équipe. On les avait malmené à l’aller à Cesena où le RCK avait fait le déplacement et au retour à Rennes !

"Ils ont fait un beau stade mais ils n’ont pas pensé aux supporters"

En 2004, ouverture de la nouvelle tribune Mordelles. Qu’est ce que ça a changé pour le RCK ?

Déjà on avait un tout petit local sous la tribune. Il nous permettait de nous réunir dans le stade avant le match. La nouvelle tribune nous a fait avoir un plus grand local en dehors du stade dans un préfabriqué qui n’était autre que les anciens vestiaires du temps des travaux au stade. Du côté des tribunes, ils ont fait des carrés sectorisés. Donc, le RCK se trouve dans un carré avec 600 sièges mais nous sommes souvent bien plus. Auparavant, il n’y avait pas de sièges et c’était très serré, il y avait beaucoup de gens dans la fosse devant. On voyait l’effet de masse derrière le but avec tout le monde les bras en l’air. Cet effet a disparu avec la nouvelle tribune. De plus, il y a les escaliers qui bordent notre carré et à partir de celui-ci, les gens s’assoient. Cela nous a fait perdre de la largeur au niveau du kop. Je l’ai toujours dit, ils ont fait un beau stade mais ils n’ont pas pensé aux supporters. Il n’aurait pas fallu coupé la tribune avec le balcon. L’inverse aurait été plus cohérent avec un grand étage en Mordelles bas et un plus petit étage en haut. Cela nous empêche de nous développer et de prendre de l’ampleur dans la tribune. Dans un grand stade comme la Route de Lorient, il faut un plus grand espace pour le kop. À 600 personnes, on arrive à faire du bruit mais avec autant voire plus de supporters dans la cage visiteurs, passé la ligne médiane on a du mal à entendre le RCK. C’est dommage ! Parfois ça se lève sur les côtés en fin de match mais je trouverai ça vraiment plus sympa d’avoir 2000 personnes debout en Mordelles bas.

En 2009, finale au Stade de France. Comment le RCK a préparé et vécu cet événement ?

On avait fait dix cars pour le déplacement en mettant en place une logistique interne. Certains sont partis dans la nuit pour installer le tifo qu’on avait préparé au Stade de France. Les autres bus étaient partis au petit matin et nous nous sommes tous réunis derrière le virage rennais en début d’après-midi. C’était une première pour nous tous, on ne savait pas trop comment était la tribune, comment mettre en place le tifo, comment y mettre l’ambiance… Ca n’a pas été simple de gérer un virage de 25000 personnes.

Le RCK a fêté ses 20 ans lors de la réception de Lorient en octobre 2011. Quel souvenir gardez-vous de cet anniversaire ?

Super souvenir pour tout le monde. Tout ce qu’on avait prévu à été réalisé comme on le voulait. On a eu des petits plus de la part du club comme donner le coup d’envoi de la rencontre et avoir un maillot floqué RCK numéro 20. C’était vraiment une chance pour moi d’être président cette année là et j’en ai tiré beaucoup de plaisir. Après ce sont des souvenirs que l’on garde à vie. Je me souviens notamment de voir notre tifo se déployer… Depuis le bord de la touche avant de donner le coup d’envoi, j’étais un peu stressé de ne pouvoir diriger les choses en tribune.

Quelles relations entretenez-vous avec le club et qui sont vos interlocuteurs ?

Parmi nos interlocuteurs, il y a déjà les responsables de la sécurité dédiés à la tribune Mordelles. De ce côté-là, cela se passe bien malgré de petits débordements isolés car c’est impossible de pouvoir toujours contenir tout le monde. On ne peut pas faire n’importe quoi en tribunes car il y a notamment les caméras… On sait que ce n’est plus comme il y a 20 ans où l’on pouvait même rentrer des bières dans le stade. Il y aussi Patrick Frétel qui est notre interlocuteur quasi-permanent du Stade Rennais. Dès que nous avons des requêtes à lui faire transmettre, il se montre disponible et à l’écoute et cela marche aussi dans l’autre sens. Dès que c’est pour mettre de l’animation en tribunes, il n’est jamais contre. À l’issue de la saison, M. Frétel part en retraite et il sera remplacé par Karim Houari, que l’on découvre et qui sera différent de son prédécesseur. Des deux côtés, on prône le dialogue pour avancer.

Le local du RCK, quelle est son histoire ?

Au départ, il devait être provisoire et finalement, je pense que nous allons y rester car toutes les autres possibilités de locaux en dur ont échoué jusqu’ici. Peu d’associations de supporters ont un local aussi près de leur tribune ce qui fait que des avant-matchs sont parfois assez tendus avec les supporters adverses qui peuvent venir nous provoquer. Heureusement, il y a toujours du monde au local. En revanche c’est très pratique pour organiser les déplacements, se retrouver en semaine, organiser les tifos… Sans notre local, tout serait beaucoup plus compliqué !

Romain Danzé est carté au RCK, est ce que d’autres joueurs sont également proches de votre association ?

Quand il est venu prendre sa carte, il y avait Benoît Costil avec lui. Ce sont des mecs sympas avec qui il est très agréable de converser. D’autres joueurs sont passés après les matchs comme Etienne Didot ou Cyril Jeunechamp. En règle générale, les joueurs qui passent nous voir sont des Bretons.

Le fameux chant "Galette-Saucisse, je t’aime" que pouvez-vous m’en dire ?

C’est l’hymne de la Galette-Saucisse mais pas l’hymne du Stade Rennais. À l’origine, c’est Sandra – une fille du RCK – qui l’a écrite pour l’association de la SGSB (NDLR : sauvegarde de la galette-saucisse bretonne). La première apparition de la chanson a eu lieu lors d’un match de Coupe de France en 1991/1992.

Comment avez-vous pris la reprise de la chanson par Jacky Sourget en janvier 2012 ?

Il nous en a parlé au préalable et quand on connaît Jacky c’est difficile de le lui refuser. Certains trouvent ça bien, d’autres bof… Il faut connaître le personnage pour comprendre la démarche, c’est un mec super et un fêtard ! Il a l’amour du stade, du club et de le voir faire le "con" et chanter ainsi à 57 ans, je trouve ça énorme. Son but n’était absolument de faire de l’argent avec ce titre mais plutôt un cadeau d’adieu aux supporters lorsqu’il a arrêté d’être speaker au stade. Le jour de la sortie du disque, il est venu fêter ça avec nous et est même venu en tribune pour lancer le chant avec nous, c’était excellent ! Le seul problème c’est que cela a été fait en deux semaines pour que ce soit lancer pour le match Rennes-Marseille du 29 janvier 2012 à la demande du président. Cela aurait pu être fait autrement avec plus de temps…

"Un kilomètre de drap pour le tifo des 20 ans du RCK"

La bâche déployée pour les 20 ans du RCK, combien de temps cela représente à réaliser ?

Cela représente 70 jours soit 400 heures de boulot au stade pour une quinzaine de personnes et un budget de 6000 euros en incluant les animations, la confection, les drapeaux, les étendarts, la peinture, etc… L’idée n’était pas de créer un logo spécial 20 ans mais plutôt d’y insérer plein de clin d’oeil sur les années écoulées. On y trouve des éléments sur le club, la ville de Rennes, l’association ou la Bretagne. Nous avions reçu un kilomètre de draps fin août et nous avons bossé dessus jusqu’en octobre. Il y avait une personne qui avait un plan mètre par mètre et qui traçait. Derrière, d’autres personnes peignaient. C’était un truc de fou mais ça c’est fait assez rapidement finalement. C’est Marc que l’on surnomme "Marco" qui a créé le tifo. C’est un infographiste de 22 ans qui a beaucoup d’inspiration et de créativité. Il a une culture un peu Rock’n Roll proche du RCK et a beaucoup donné à l’asso dernièrement. Pour Marseille en 2012, l’idée c’était un personnage qui tenait la nouvelle écharpe du groupe et Marco l’a couché sur papier tout à fait dans l’esprit que l’on visait.

Une rencontre à domicile classique, c’est quoi comme rituel pour le RCK en terme de préparatifs et d’animation ?

Il faut acheter tout ce qu’il faut pour le bar du local, récupérer notre matériel dans le stade et l’installer en tribune. Pour les matchs où il y a des tifos, il faut monter un cahier des charges, trouver les meilleurs prix, etc. Par exemple, ce soir (NDLR : Rennes-Lyon le 1er avril 2012) on fait un tifo avec des feuilles rouges et blanches avec SRFC en Mordelles haut et 1901 en bas. Cela fait un mois qu’on bosse sur ce tifo à imaginer la disposition des feuilles siège par siège. Au RCK, il y a des gens spécialisés dans les logos, d’autres dans les gadgets, d’autres dans la logistique du local… Tout ceux qui sont motivés participent au RCK avec leurs moyens. C’est une association classique où quand certains s’essoufflent d’autres reprennent la suite et comme cela depuis vingt ans.

Et une rencontre à l’extérieur ?

On a une personne qui gère les inscriptions et qui contacte également les compagnies de cars. Ensuite, une heure de départ est donnée à tous via le site internet ou la page Facebook du RCK. Cette page permet d’informer un maximum de gens en très peu de temps.

Avez-vous de bonnes relations avec des groupes de supporters adverses ?

Il y a ceux de Sochaux notamment qui avaient organisé un tournoi inter-supporters à but antiracistes. On a de très bons contacts là bas. Il y a quelques supporters à Metz aussi qui sont dans le même esprit. Ensuite, ce sont des contacts individuels car des membres du RCK connaissent très bien des supporters de Bordeaux, Saint-Etienne, Paris ou Glasgow depuis notre déplacement à Celtic Park. Mais là ce ne sont pas des contacts entre groupes mais seulement entre individus. Comme on croise les mêmes personnes plusieurs saisons consécutives, on partage parfois un verre ensemble. C’est toujours très sympa de passer un moment avec les supporters adverses même si dans le "Code Ultras" personne n’a l’intention d’être pote avec le RCK, c’est plutôt chacun dans son coin mais heureusement il y a des exceptions. Ainsi, on partage des conversations sur les tribunes ou les modes de fonctionnement des supporters. En Bretagne, on est loin de tout et le RCK ne cherche pas forcément à être jumelé pour aller voir des matchs à l’autre bout de la France. On a bien vécu et on a plein d’anecdotes comme des déplacements à Sochaux où l’on partait le mercredi pour un match le samedi… Suite à la Coupe UEFA de 2005/2006, on avait gardé quelques contacts avec les supporters d’Osasuna qui nous avaient invités à l’anniversaire de leur kop. À cette occasion là, on avait pas pu nous déplacer là-bas car Rennes jouait le même jour et même chose de leur côté pour nos 20 ans. Il reste beaucoup de respect entre eux et nous malgré la distance.

Au contraire, y a-t-il des supporters avec lesquels cela se passe plus mal ?

Il y a Nantes déjà pour la rivalité historique régionale : ils sont Bretons ou pas Bretons, ils sont à 100 km… À une époque, il y avait Guingamp aussi pour diverses histoires. Maintenant, tout se passe plus ou moins bien avec le Kop Rouge à Guingamp. Chacun fait son truc dans son coin et tout le monde s’en contente. Avec Lorient pas de problème tout se passe bien mais avec Brest, c’est plus tendu. Ils sont pas très malins et nous reprochent notamment d’être aller à trois cars à Brest la saison dernière. Ce qui était tout à fait normal après deux décennies sans aller jour là bas mais ils n’ont pas apprécié qu’on arrive à 14h dans leur ville. Certains sont même venus avec des idées tendancieuses. Mais, je ne suis pas pour la politique dans les stades et c’est un peu parti en "cacahuète". Ce sont des petites choses mais ça suffit à certains mecs pour créer une rivalité entre groupes. C’est un peu tendu aussi avec les Lyonnais parfois…

Comment devient on un leader au RCK ?

J’aime pas trop ce terme de leader. Au bout de quelques années, on prend juste de l’importance dans le groupe lorsque l’on a le micro et qu’on s’implique dans l’association. On est alors plus écouté mais j’ai pas l’intention d’être au dessus des autres parce que derrière moi, il y a des gens qui ont beaucoup donné pour le RCK depuis des années. C’est bien plus important que mes années dans le bureau du RCK ou que mes quelques années au micro du kop.

En 2012, le RCK c’est combien de cartés ? Un record ?

Cette année, c’est 350 cartés ! Ce n’est pas un record car l’année de l’UEFA avec Osasuna, on avait atteint les 400 (NDLR : saison 2005/2006).

L’opinion publique et les médias trouvent le public rennais un peu mou dans son ensemble, qu’en pensez vous ?

Je ne peux que confirmer même s’il y a quelques matchs où ça bouge un peu et ça frappe dans les mains. Mais dans les matchs, il faut être debout, pousser, mettre la pression. C’est un public trop spectateur, pas assez supporter, à l’image de la ville. Certains supporters m’ont raconté des matchs passés en tribunes latérales où ils se sont levés et ont poussé pour finalement se faire engueuler par leurs voisins de tribune. Il faut que les gens prennent conscience que se lever et chanter, ce n’est pas la honte. Même lorsque l’on est assis, il y a des moments dans le match où on est obligé de se lever quelque soit la tribune. Cette saison contre l’Atlético c’était du jamais vu, le bruit arrivait de toutes les tribunes. Ce soir là, j’ai pris un plaisir énorme à être au micro. Pour l'ambiance molle, ça coïncide avec le nouveau stade selon moi. L’ambiance dépend beaucoup de l’enceinte car il y a des plus petits kops dans des petits stades qui font plus de bruit que nous ! Par exemple, les Brestois qui se vantent d’avoir une grosse ambiance chez eux, ils ont qu’à essayer de faire la même chose dans notre stade et ils comprendront.

"Maintenir les valeurs des anciens du RCK : l’antiracisme et la tolérance"

Qui au club vous a souhaité de joyeux 20 ans ?

Lors des 20 ans du groupe, les dirigeants ont fait ce qu’il fallait avec le maillot et le coup d’envoi. La veille du match, Romain Danzé et Jonathan Pitroipa étaient passés au local. Le jour même, en plus de Danzé, il y a eu notamment Benoît Costil et Jérôme Poupard.

Qui a une cote d'impopularité auprès du RCK ?

Il y a Landreau déjà. Il a toujours ch.. sur le public de Rennes en plus de la rivalité avec Nantes. Il y avait aussi Monterrubio qui n’était pas du tout aimé avant d’arriver au Stade Rennais et que nous avions très mal accueilli. Mais dès les premiers matchs, il a été bon, a mouillé le maillot et a su se faire accepter avec les valeurs d’ici.

Êtes vous bien reçus dans tous les stades de France ?

Ca dépend des endroits et des années même si à Rennes, on n’a pas l’image d’un groupe trop con. Dans l’ensemble, il y a eu beaucoup de travail de fait par tous les groupes de supporters en France pour assurer un bon accueil dans les stades.

Quels sont les axes de développement du RCK pour l’avenir ?

L’association a 20 ans, ça commence à être pas mal pour un groupe de supporters. Les plus vieux groupes en France datent de 1985 à Paris. L’idée c’est de maintenir les valeurs que les anciens ont apporté au groupe : l’antiracisme et la tolérance. Maintenant, direction les 30 ans en gardant toujours un noyau qui gère le groupe comme on le souhaite tout en pensant à assurer la relève car dans quelques années, on laissera le bébé aux plus jeunes. On les forme et on les fidélise pour faire en sorte que ceux qui prendront le relai véhiculent l’image que l’on veut donner du RCK.

Les membres du groupe se retrouvent ils parfois ailleurs qu’au local ?

On se retrouvent rue de la soif dans Rennes, au Bar Saint-Michel notamment mais aussi chez les membres.

Quelles relations avez-vous avec les autres groupes de supporters du Stade Rennais FC ?

Il y a des hauts et des bas. Les Unvez Kelt avaient quelques personnes tendancieuses avec qui le courant ne passait pas du tout. Il y a eu des conflits mais maintenant c’est beaucoup mieux car chacun a mis de l’eau dans son vin. C’est mieux comme ça de se retrouver côte à côté lors des déplacements. C’est un travail de tous les instants pour entretenir une bonne entente.

Le mot de la fin ?

Un mot en direction du public rennais pour l’encourager à ne pas lâcher le morceau. Le titre on l’aura peut être bientôt. On comprend que les gens soient lassés et sifflent très rapidement l’équipe quand elle ne gagne pas. Il y a beaucoup d’attente y compris au RCK. Le plus dur c’est pour les plus anciens qui ont vécu la victoire de 1971 et qui attendent depuis. Mais, il faut savoir qu’il y a un bon public à Rennes, on est toujours 20-25000 au stade. Le club est aimé c’est sûr, il est populaire maintenant. J’adresse aussi un mot aux joueurs : ramenez nous un put… de titre pour qu’on puisse s’enflammer et repartir de l’avant pour motiver tout le monde et que le public fasse bloc derrière l’équipe !


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