Jorge SAMPAOLI

Né à Casilda en Argentine en 1960, Jorge Sampaoli intègre l'Academie de football de Newell's Old Boys en tant que jeune, mais ne réalise pourtant pas son rêve de devenir footballeur professionnel. Il se satisfait de gravir les échelons en tant qu'entraineur, d'abord des équipes de jeunes, avant de prendre le poste d'entraïneur principal à Chiclayo au Pérou en 2002. Sa première expérience dans ce métier est avec le club Juan Aurich. Après un bon début, atteignant la sixième place en phase aller, son équipe chute en deuxième partie de cette même saison, et se retrouve reléguée via les barrages en fin d'exercice. Il trouve un nouveau défi pour la saison suivante, avec plus de réussite. Si son nouveau club, Sport Boys, se retrouve dans le ventre mou du classement, Sampaoli réussit quand même à les emmener jusqu'aux barrages pour accéder aux compétitions continentales... un parcours plutôt honorable. Après avoir dirigé deux clubs en deux ans, Il trouve un nouveau point de chute à Tacna en 2004, mais cette fois-çi il restera dans un projet plus durable. Son club, Coronel Bolognesi, se qualifie même pour la Copa Sud-americana en 2006, visant le haut du tableau. Après l'élimination en barrages, il récidive en assurant la qualification à la même compétition continentale pour une deuxième saison d'affilée. Il prend ensuite les rênes de Sporting Cristal en 2007, mais son temps sur le banc est mitigé. Il ne restera que 19 matchs à la tête de l'équipe. En 2008, il change de pays, et se retrouve avec CD O'Higgins au Chili, où il aura un bilan assez équilibré avant de rejoindre l'Equateur, et le club Emelec, en 2010. Son séjour est également de courte durée. Il atteint la finale du championnat, où Emelec sera battu par LDU Quito. En Copa Libertadores, en parallèle, il réussit l'exploit de battre son club d'origine, Newell's Old Boys, mais Emelec finit toutefois bon dernier de sa poule. En janvier 2011, il fait son retour au Chili et dirige l'historique club de l'Universidad de Chile. Dès son arrivée, il réussit à gagner le tournoi d'ouverture, ainsi que la Copa Suda-merica et le tournoi de clôture. Ses performances lui valent alors une nomination dans la course pour le titre d'entraïneur de l'année en Amérique du Sud. Son statut de coach lui permet d'être convoité pour entraîner la sélection du Chili en 2012. Il y restera quatre ans, et parvient même à battre l'équipe championne du monde en titre, l'Espagne, lors de la Coupe du Monde 2014. Il refuse ensuite une approche par les turcs de Galatasaray pour emmener sa sélection à la Copa America en 2015. Il remporte cette compétition face à son pays natal, l'Argentine, à l'issu d'une séance de tirs au but ; une grande première pour le Chili dans son histoire après 99 ans de disette. Sans surprise, il est élu meilleur entraîneur sud-américain en 2015, et figure même parmi les présélectionnés pour le titre du meilleur entraîneur au monde. En 2016, son aventure avec la sélection chilienne prend fin, et il retrouve un banc en Espagne avec la FC Séville, prenant la succession d'Unay Emery, sa première expérience en Europe. Dès ses débuts, il perd la Supercoupe d'Europe face au Real Madrid, et ensuite en Supercoupe d'Espagne, contre le FC Barcelone. Mais Sampaoli se rattrape au début du championnat et réalise finalement une saison correcte, avant d'être élu à la tête de la sélection de son pays natal, l'Argentine. Un rôle qu'il assume pendant un an, avant de subir les conséquences de l'élimination face aux Bleus (3-4) lors de la Coupe du Monde 2018 en Russie. Sa tournée en Amérique du Sud l'emmène par la suite au Brésil, où il fait deux saisons avec Santos et l'Atletico Mineiro. En mars 2021, Sampaoli débarque en Ligue 1 pour la première fois pour y diriger l'Olympique de Marseille qu'il qualifiera pour la Ligue Europa à l'issue de la saison. Troisième en phase de poule, l'OM est reversé en Conference League, lors de sa saison inaugurale. Il mènera son groupe jusqu'en quarts de Finale, avant d'être sorti par Feyenoord. Il décide de quitter la France en juillet 2022, frustré par le manque de moyens mis à disposition par Marseille pour renforcer son effectif afin de jouer la Ligue des Champions suite à une qualification obtenue avec brio. L'été même il retrouve le Séville FC pour la saison 2022/2023, prenant la succession de Lopetegui après une période difficile. Mais la deuxième période de Sampaoli en Andalousie tourne mal, et il repart en mars de la même saison, limogé par le club. L'Argentin trouve un nouveau point de chute au Brésil avec Flamengo, mais malgré un bilan positif, il part après cinq mois de fonction. En novembre 2024, et libre de tout contrat, Sampaoli répond à l'appel du Stade Rennais pour remplacer Julien Stéphan à la tête d'une équipe en difficulté en championnat, et devient le huitième entraineur étranger dans l'histoire des Rouge et Noir.